Magique Hoi An

Samedi 16 décembre 2012

Carte

Aujourd’hui nous nous plongeons dans la magie d’un petit port international du 15e siècle.

L’arrivée à l’aéroport ultramoderne de Da Nang depuis Hanoï est un changement radical de décor : la ville est neuve, immaculée : occidentalisée. Il fait très chaud, 29 degrés, d’une chaleur bien plus sèche qu’à Hanoï. Notre nouveau guide est une femme très stylée : Ha, qui se prononce « hein » en baissant la voix.

Sur le chemin, visites d’une marbrerie et d’une soierie

Hoi An, ancienne ville portuaire

La localité est vraiment charmante : l’architecture homogène repose sur des structures en bois et des murs en briques, tous peints en jaune.

La ville connut son apogée au 15e siècle lorsque c’était un port international très important. De riches populations vinrent s’y installer, notamment les chinois qui fuyaient la guerre. C’est de cette époque flamboyante que date cette architecture homogène de murs jaunes et de boiseries sombres. Mais la ville vint à s’éteindre peu à peu. Lentement, au cours des siècles, des sédiments transportés par le fleuve Thu Bon depuis les montagnes s’amassèrent au fond de la rivière au point que les bateaux de haute mer ne purent plus passer. Aujourd’hui, le fleuve est divisé en trois bras.

La fin des activités portuaires signèrent la fin du dynamisme économique. « Son déclin, à la fin du XIXe siècle, a permis de conserver à un très haut degré d’authenticité son tissu urbain traditionnel. » (Source : Unesco)

La cité est tombée dans l’oubli jusqu’à ce que le Vietnam s’ouvre au tourisme en 1995. Elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO : « La ville est un reflet du mélange des cultures indigènes et étrangères (principalement chinoises et japonaises et, plus tardivement, européennes) qui a donné naissance à ce vestige unique. »

Hoi An aujourd’hui : le tourisme et les tailleurs

Je trouve que Hoi An est un peu victime de son succès, cependant, car des magasins aux couleurs flamboyantes évincent un peu l’unité architecturale de la ville. C’est surtout mon compagnon qui s’avère très déçu car il a  repéré que j’avais attrapé la fièvre du shopping. Hoi An est en effet très réputée pour ses tailleurs qui font tout sur mesure, y compris les chaussures.

D’innombrables surprises nous attendent.

Le Boutique Hoi An Resort Hotel, au bord de la plage

 

 

 

Comme c’est la seule étape de notre périple en bord de la mer, mise à part la baie de Ha Long à la toute fin, nous avions investi dans un super hôtel qui donne directement sur la plage. Nous filons donc rapidement profiter de la plage avant le coucher du soleil (17 h), qui au Vietnam se couche sur la plage et non sur la mer comme chez nous. Ça fait trop bizarre.Après le coucher du soleil, piscine :

Hoi An la nuit : la magie des lanternes

Ha nous avait vivement recommandé d’aller en ville le soir, mais sans expliquer pourquoi. Elle voulait nous garder la surprise. Bien que fatigués, nous lui faisons confiance et prenons le bus vers le centre. Voici les images de cette soirée magique :

Ce sont des lanternes – et seulement celles-ci- qui éclairent toute la ville ! Le jeu des ombres et des couleurs est enchanteur.

Les lanternes flottantes

Petite vendeuse de lampes flottantes :

C’est ainsi que s’est fini mon « petit week end ». Seulement deux jours en ex-Indochine, et déjà de quoi en rebattre les oreilles pour des décennies !

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