Vang Vieng de ville party à ville fantôme

Route Ventiane – Vang Vieng

Notre nouveau guide Tui nous récupère et nous prenons la route pour Vang Vieng. Son anglais est très difficile a comprendre, c’est dommage car il est gentil et veut nous raconter plein de choses. Voyage en voiture de plusieurs heures ou nous voyons se découper les montagnes aux silhouettes escarpées tranchantes. Petits villages, peu habités. Électricité mais pas d’eau courante car il y a beaucoup de ruisseaux dans les montagnes. Longeons un superbe lac artificiel aux milliers d’iles. Il s’agit en fait d’une montagne inondée pour la construction d’un barrage pour exporter de l’électricité hydraulique notamment à la Thaïlande. Arrêt dans un fish market où nous achetons une plante citron. Arrivée à l’extérieur de Vang Vieng pour visiter une cave. Rien d’exceptionnel mais la vue est jolie.

Vang Vieng était un petit village qui jouissait tranquillement de la belle vue sur la montagne et d’une jolie rivière jusqu’à ce qu’il fut découvert par les éditions de guides de voyage Lonely planet pour sa beauté naturelle. Cela attira dans un premier temps des amoureux de la nature mais cette vague fut rapidement éclipsée par le fait qu’elle soit située dans le « triangle d’or » de la drogue bon marché. De jeunes back packers (voyageurs en sac à dos) de tous pays débarquèrent afin de profiter de l’opium et de la marijuana, transformant la ville en sorte de rave party géante qui dégénéra rapidement ; combiner des substances hallucinogènes avec une rivière s’avèra mortel. Rien que dans les six derniers 6 mois, la petite ville a été témoin de 9 morts, 4 européens et 5 australiens. Du coup le gouvernement a sévi et interdit tubbing pendant quelques semaines – notre agence nous avait conseillé d’annuler mais finalement ils viennent juste de réouvrir – et la police est devenue très stricte. Un local nous raconte que six touristes ont été pris en flagrant délit de partager un  joint, ce qui leur a coûté $600 d’amende chacun. Les bars qui longeaient la rivière sont cependant restés fermés, ce qui parait assez judicieux, mais l’ambiance a vraisemblablement beaucoup changé. C’est tellement calme que je me sens dans une ville fantôme, ça se sent que ce n’est pas l’ordinaire. C’est parfait cependant pour les ‘vieux » trentenaires en soif de beaux paysages que nous sommes. 

Tubbing

Activité dont le nom fait référence aux énormes chambres à air de camion dans laquelle on peu descendre la rivière, tranquillement, en profitant de la belle vue. C’est un peu chaotique car nous avons du mal à comprendre notre guide qui lui-même ne connaît pas bien le coin.

Activité relaxante qui donne l’illusion aux jeunes cools que ca peut se joindre a l’alcool et du coup il y avait des bars tout au long de la rivière ou se vivaient euphorie et tragédies. De plus, il y a des fils d’accrobranche tout du long pour aller d’une rive a une autre.

 

On prend le camion qui remonte le Nam Song et on se retrouve avec des vestiges de la party town qui existait encore il y a quelques mois ; phrase choc de nos compagnons de voyage « I am planning on being pissed », « ahah some chicks must have wondered around the town naked since there are boards now asking for everyone to cover our chests ahah.” Je sens monter le baffomètre. Bon en même temps on a voulu tenter le tubbing alors il fallait s’y attendre. La fermeture des bars ne les a pas arrêtes, ils ont chacun leur pack de bière avec eux. On les laisse partir devant et on se met a l’eau.. Sur le principe OK c’est cool le tubbing sauf que c’est un peu lent a mon gout, des fois il y a des rapides la c’est chouette mais franchement il n’y en a pas beaucoup. Vestiges des cafés fermes et des montagnes majestueuses contraste agréable SAUF qu’il fait 20 degrés et que je meurs de froid dès les 5 premières minutes – dans ce cas je peux vous dire que deux heures c’est super long. Alors on essaie de pagayer pour avancer mais essayez donc quand vous avez les fesses enfoncer au milieu d’une jante de pneu ! Croisons plein de canoës kayak qui descendent tranquillement sans mourir de froid et je suis dégoutée que l’agence ne nous l’ait pas recommandé. Des jeunes se mettent a 4 pattes sur leur tube pour ne pas de mouiller, trop drôle. Ils ont l’air stupide mais au moins ils ne tremblent pas de froid. Nous arrivons enfin à l’hôtel et prenons une douche brulante pour oublier. Le soir du 31, célébration de la nouvelle année qui commence par le BACI, tradition bouddhiste qui mériterait de s’exporter partout dans le monde. Plein de bracelets en fils

31 Décembre 2012

Nous nous baladons dans Vang Vieng la nuit ; un côté de la ville est rempli de jeunes locaux qui s’amusent dans des karaokés, alors que les bars à touristes occidentaux occupent le reste. Ceci dit, les rues sont quand même plutôt calmes dans les rues ; la  « party capital » de South Asia s’est bien calmée. 

C’est la première journée ou j’arrive à faire trois repas complets en 10 jours alors je tombe de sommeil ; même si nous sommes un 31 décembre, je me couche à 23h. Mon compagnon est très déçu et se balade seul dans les rues ; le lendemain il me raconte d’un air émerveillé un lancer de lampes volantes. De mon côté la tradition Baci reste une vraie expérience de veille de nouvel an dont je me souviendrais.

01 janvier 2013

Comme dit une amie à moi avec laquelle nous avons sillonné le Royaume Uni « Dans les voyages, il y a toujours un jour qui ne sert à rien. » C’est incontestablement le cas de ce premier jour de 2013 qui se déroule sur le même ton que la veille, c’est à dire très mollement.

Nous nous réveillons péniblement à 9 heures, une presque grasse matinée cependant car dans les voyages organisés le rythme est plus soutenu que d’aller au bureau car les agence s’appliquent à ne nous faire perdre aucune miette de découverte. C’est euphorisant la plupart du temps, à condition que les expériences soient à la hauteur. Notre guide nous balade dans le quarter local complètement dépourvu d’intérêt. Face à notre manque d’enthousiasme,  il se décide à nous amener  chez un de ses amis prendre le petit déjeuner. Au début je pensais qu’il s’agissait d’une toute petite échoppe mais en fait non, nous sommes chez l’habitant ! Très bon moment de partage cependant car notre hôte nous fait la conversation avec le peu d’anglais à disposition et notre guide creuse profondément dans ses ressources linguistiques pour tenter un peu de traduction. Nous apprenons que son ami est  est ambulancier et qu’il en a vus, des jeunes emeches blesses ! Par contre pas de cas de malaria depuis longtemps. Sa femme ne nous rejoint pas a table, nous la voyons à peine, ça me blesse un peu. Il nous montre comment faire du riz collant ce qui s’avère bien plus compliqué qu’anticipé, j’ai d’ailleurs déjà tout oublié   ce qui est dommage tellement c’est bon.

Je quitte Vang Vieng en ayant la sensation de ne pas en avoir suffisamment profité.  Nous partons pour Ventiane qui est à 4 heures de route afin de prendre l’avion avion pour Hanoï, à cette perspective déjà peu agreable il avait été prevu de de faire un léger détour pour visiter une usine de sel… Fermée puisque nous etions le premier de l’an !

Je me sens mais au moins j’ai pu faire deux trois photos sympa ; le décor est intéressant. Bon aussi quand même on s’arrete au barrage que nous avions vu rapidement a l’aller qui fait 18 metres de haut ok c’est impressionnant. Nous nous arretons aubord du fameux lac articificiel aux milliers d’iles dans une espece de restaurant routier surpeuple ou notre guide mange avec nous. Au debut un peu genes de cette promiscuite – ca commencait a se sentir que nous etions agaces par cette journee qui quitte a etre inutile aurait se passer a faire la grasse mat puis on s’est dit cool pour de barrieres hierarchiques… sauf que si ! c’est la que nous nous apercevons qu’alors que nous faisons un repas de fete une fois par jour nos guide, qui d’rodinaire mangent dans une salle a part, doivent se contenter d’un bol de riz a peine assaisonne. Gene par cette difference, notre guide ne nous laisse pas l’occasion de lui offrir de partager qu’il se leve de table, comme si soudainement il se souvenait qu’il n’était pas suppose etre a table avec nous. Il pretendra ne pas avoir faim alors qu’il passera le reste de la journee a sauter sur n’importe quel petit stand pour s’acheter a grignoter, comme par exemple des œufs grilles, tres populaire chez eux, qu’il aura la bonte de nous proposer. Il nous propose ensuite un tour en bateau mais c’est extra – $50 – et on se rend bien compte qu’il n’en est pas lui-meme convaincu ; il essaie juste de faire du remplissage. Journee tres mal geree donc ayant atteint le sommet de wazefuck je discute avec lui dans la voiture et apprend que 1/ notre agence ne connaissait pas du tout le coin et leur itineraire originial était parfaitement irrealiste 2 / c’est lui qui a déjà pas mal rectifie le tir 3 / il n’a jamais bosse avec notre agence donc ne sait pas que nous avons tout paye a l’avance et avons un programme tres dense donc pas le temps d’étudier chaque étape. 4/ Il n’a jamais été guide pour des occidentaux ; d’ordinaire ce sont des Thaïs qui parlent Lao donc peuvent se débrouiller seuls. Faudra que l’on cause a l’agence qui jusque-là avait été impeccable.

Nous arrivons à Vientiane a 16.30 alors que nous sommes partie à 9h30 ; ça fait vraiment long ! On realise que le chauffeur a fait expres de ralentir le pas afin que nous ne nous n’arrivions pas trop en avance. Il nous reste un peu de temps a tuer alors nous allons dans un supermarche chinois rempli de contrefacons ; la qualite est tres basse, meme les laotiens n’en achetent pas, mais c ;est cool a observer.

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