Vientiane, intime capitale du Laos

Vue sur Luang Prabang

Avant de quitter Luang Prabang, Tin nous fait visiter quelques temples puis nous allons tout en haut d’une petite colline profiter d’un point de vue imprenable sur la ville.

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Vientiane ville

Le vol est rapide (45 minutes) durant lequel je goûte les meilleurs chips au monde : des fruits fris, mieux vaut ne pas penser aux calories! Arrivés à Vientiane nous sommes accueillis par une adorable guide à l’anglais excellent. Nous ne ferons pas l’intégralité du voyage avec elle cependant car les femmes seules ne sont pas autorisées à circuler en voiture. Elle nous fait visiter la capitale très rapidement car il est 14h30 et tout ferme à 16h. La ville est remplie de touristes Thaï car la Thaïlande est juste de l’autre côté du pont qui surplombe le Mékong.

Vientiane est une ville plate aux grands boulevards comme Phnom Penh, charmante avec ses grands beaux bâtiments qui se détachent sur le reste de la ville plutôt ordinaire.

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La première étape est l’impressionnante stuppa dorée qui contient une des cotes de Bouddha depuis le IIIème siècle. Elle a récemment été dorée pour son anniversaire.

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C’est, au Laos aussi, la saison des photos de mariage, voici des futurs mariés dans la tenue traditionnelle laotienne.

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La stuppa se situe dans le quartier royal où se trouvent toutes sortes de surprenants bâtiments colorés.

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Ensuite, visite d’un petit musée / temple : il n’y a officiellement aucun temple au Laos car c’est interdit par le partit communiste. Ils ont tous le statut de musée. 

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… Parfois étêtées.

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En chemin vers le temple/musée principal, nous passons devant un arc de triomphe, similaire au nôtre, mais de loin… la décoration est clairement d’influence indienne, c’est étrange mais les deux styles se marient finalement bien.

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Vue d’en haut :

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Musée-temple principal

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Je suis séduite par sa finesse et son élégance, notamment de ses boiseries. Les photos ne sont pas autorisées à l’intérieur alors il vous faut imaginer son trésor : un Bouddha sculpté dans en un seul bloc d’émeraude de 80 cm de haut, au travers duquel passait la lumière pour créer une explosion de verts sur le mur d’en face. Ca ferait joli dans ma maison mais bizarrement il n’est pas à vendre ; c’est dommage car j’aurais sûrement pu négocier un rabais étant donné qu’il ne s’agit pas de l’original qui se trouve en Thaïlande.

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La Cave du château 

Le soir, très agréable surprise : grâce au pansement gastrique prescrit par l’hôpital public de Siem Reap au Cambodge, je recommence à avoir faim. Il est cependant encore trop tôt pour des épices, alors je recherche de la nourriture occidentale et nous découvrons un super restaurant français sur une place : La Cave du Château. Le chef français est très sympathique et ravis d’accueillir des compatriotes. Je mange une spécialité française que je n’avais encore jamais gouté– il m’a fallu aller au Laos pour découvrir la pissaladière ! C’est une pizza plate du Sud de la France absolument délicieuse ; pendant ce temps mon compagnon mange un bon steak avec des frites – c’est la première fois que nous voyons des patates depuis qui nous sommes arrivés!

La serveuse est la fille du chef, donc française, et prend le temps de nous parler. Elle nous explique que ces parents sont arrivés il y a 15 ans. Elle adore le Laos et a tenté de vivre à Paris pour ses études mais n’a pas pu supporter la pression car les gens sont vraiment très calmes au Laos. En retour, les laotiens semblent bien aimer les français car ce sont eux qui leur ont permis de se réunifier en un seul royaume au lieu de trois et donc d’être plus résistants aux envahisseurs (notamment la Thaïlande historiquement) de plus ils ont bâtis nombre d’infrastructures qui leur sont encore très utiles aujourd’hui. La fille nous explique que de toutes façons les laotiens ne sont pas rancuniers, ni même envers les américains qui ont lâché tant de bombes sur leur territoire durant la Secret War qu’il faudra 120 ans pour tout enlever ; c’est d’ailleurs un des pays les plus minés au monde.  Les US ont fait un geste pour aider il y a seulement quelques mois. La philosophie des laotiens c’est comme ils ne peuvent rien y faire, ils s’en fichent. Aujourd’hui, elle fait ses études à Bangkok pour monter une boite d’évènementiel car le pays se développe rapidement.

Je suis très heureuse d’avoir découvert Ventiane qui constitue une étape agréable pour aller à Vang Vieng, une petite ville perdue au milieu de montagnes qui semblent jaillir de nulle part.

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