Lake district and Scottish borders

Le jeudi nous avons eu un peu de mal à décoller, tout occupés que nous étions à nous retrouver avec nos amis. Nous nous sommes finalement mis en route pour le Lake District. Ce gigantesque parc national est une région montagneuse accueillant, comme son nom l’indique, de nombreux lacs d’un peu toutes les tailles. La simple traversée en voiture de cette région est un vrai régal : massifs boisés ou collines rougeoyantes, petits villages escarpés tout mimis et des moutons partout, accompagnés de leurs agneaux – ce devait être la saison car il y en avait vraiment beaucoup. Nous les filles en aurions bien adopté un ; les garçons l’auraient bien mangé !

Nous nous sommes callés le ventre d’un english breakfast au bord de la marina du lac Windermere (si grand qu’on aurait dit une mer intérieure) puis nous avons fait le tour de Kielder Water et Grasmere, des lacs plus petits où il était plus facile d’en faire le tour. Le paysage changeait à chaque tournant mais je laisse les images parler d’elles-mêmes.

Notre ami eut même la décence de nous amuser d’un joli pas de danse : sautant gracilement par-dessus un petit court d’eau, une fougère s’est prise dans ses pieds et son mètre quatre-vingt-dix s’est lamentablement étalé par terre…On en rit encore !

Jurant que nous y reviendrions, nous nous sommes dirigés vers Edinburgh. Pas d’autoroute cette fois-ci, nous voulions découvrir la région des Scottish Borders, remplie de l’histoire sanglante de la lutte des Ecossais pour leur indépendance face aux Anglais. Nous avons vu le mur d’Hadrien, datant de 122 avant JC, qui servait à délimiter la fin de l’empire romain. Puis a surgi, sur fond de ciel rose car c’était la fin de la journée, les superbes ruines des abbayes qui ont été brûlées par Henri VIII lors de l’instauration du protestantisme.

Nous sommes arrivés à Edinburgh très tard – 21h30 – mais heureux. Il faisait nuit et nous étions éblouis par les lumières des projecteurs qui étaient braqués sur de vieux et glorieux bâtiments. Pour le week end, j’avais trouvé en dernière minute un appart avec deux chambres bon marché car une personne venait d’annuler. Nous n’avons pas été déçus : c’était un standing de luxe avec de très grandes et belles pieces ; on y aurait fait rentrer deux fois mon appartement londonien.

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