En septembre 2008, je suis partie une semaine avec mon conjoint au bord de la mer rouge, en Egypte. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas quitté l’Europe, et j’allais enfin découvrir la culture arabe, certes présente en France, mais de façon diluée, hors de son habitat naturel.
Je tenais vraiment à partager mes découvertes avec mes parents et mes beaux-parents, qui partageaient d’autant mon enthousiasme qu’ils ne s’imaginaient pas eux-mêmes accomplir un tel voyage. Cependant à cette époque, les sites de blogue de voyage n’existaient pas, ou si peu.
J’avais donc pensé leur envoyer des mails tous les jours, mais les tarifs pour accéder à Internet étaient non seulement exorbitants, mais très restreints en terme de taille de fichier. Par chance, l’hôtel donnait quand même accès à un (énorme) ordinateur de bureau dans notre chambre alors j’ai pu écrire chaque jour. Le résultat est de l’écriture pure, un art désué aujourd’hui tant les photos et illustrations sont devenues incontournables.
À la récente relecture de mes textes, j’ai été surprise du plaisir que j’ai ressenti, lié à sa nouveauté. Aujourd’hui on ne fait plus de description de paysages puisque les photos sont là. Cela m’a rappelé les images que je me suis formée dans ma tête lorsque j’ai lu Jules Verne « Ving mille lieux sous les mers », alors que je n’avais alors jamais regardé les explorations sous-marines de Jacques Yves Cousteau : mon imagination fonctionnait à fond.
J’espère que la vôtre fera de même ! J’ai donc mis le texte en premier, puis les images tout à la fin de chaque post.